Je me lance ... à la suite de Benoît.
Après quelque quarante années, j'ai renoué, en 2004, avec mon envie de laisser courir ma plume ... même si c'est un clavier d'ordinateur.
Les poèmes que je vais poster ici ne sont pas vraiment le reflet de mon vécu personnel intime mais plutôt celui du vécu d'autres personnes, un vécu que j'ai restitué tel que je le ressentais mais pas forcément tel qu'il a été réellement.
A un moment donné, je me suis dit que j'allais rassembler tous ces poèmes (je pense que j'en écrirai encore d'autres) sous le titre "Dans la machine à remonter le temps".
Ces poèmes, je les signe "Christine Lenoir", en hommage à une grand-mère que je n'ai pas eu la joie de connaître. "Christine Lenoir" n'est donc pas mon vrai nom.
Voici, pour commencer, un poème que j'ai déjà fait voir à différentes personnes, histoire de rigoler, mais que je n'ai pas encore mis sur mon site perso. Un poème plutôt parodique qui m'a été inspiré par un poème d'Aragon, chanté par Jean Ferrat, et que l'on ne manquera pas de reconnaître au passage.
Les vers sont plutôt mal léchés mais il faut dire que je mets rarement plus de quelques heures à commettre un tel texte. Tout s'enchaîne spontanément et très vite ou bien rien ne vient sur la page .....
Aimer …
Aimer … à dire des tas de conneries
Espérant arriver à ne pas t’étouffer
Sans trop bien discerner les âneries …
Je t’ai aidé, je crois, à …t’envoler
Petit chat, pardonne mes maladresses
Dictées par un passé sans cadeaux
Des jours sans fin et sans tendresses
Avec leur cruel cortège de tous maux
L’amour qu’enfin tu vis est fabuleux
Tu peux la vivre pleinement, ta vie
Moi, amie, je veux te voir heureux
Et fais la nique à ceux qui t’envient.
Aimer … à dire des tas de conneries
Je n’ai fait en somme que te secouer
Essayant de tempérer un peu tes envies
En attendant que tu secoues le cocotier.
Bien-aimé petit, sûr, tu suivras ta voie
Les dieux du destin te la montreront
Et sur la planète réverbère …. MOI
Au petit renard, j’offrirai des boutons …
Boutons de roses, de lilas, d’œillets
Aimera-t-il ça, mon gentil renard ?
Ah, bête que je suis j’ai oublié les bluets.
De tendres fleurs chères à son regard.
Aimer … à dire des tas de conneries
Mais mon petit, c’est à cause de toi
Que je suis retombée dans des rêveries
Et peut-être voulais-tu ça pour moi.
MOI qui n’ai connu de saisons
Qu’à la douleur du devoir rester
Moi qui n’ai connu que la raison
Sans jamais à la passion céder.
"Dans la machine à remonter el temps", Christine Lenoir, Bruxelles, 2005.