Le printemps me fait taquiner la muse sur un ton plus joyeux que ce que j'écris d'habitude.
Un si merveilleux amour ...
Par un beau soir de mai étoilé, j'ai rêvé
D'un superbe tigre et d'un mignon chat
Qui joyeux jouaient tels deux petits rats
Tout heureux de s'être ainsi retrouvés.
Retrouvés comme deux âmes sœurs
Perdues dans le tourbillon stellaire,
Se cherchant depuis des millénaires,
Et aspirant à la fusion de leurs cœurs.
Avec en corollaire l’étreinte des corps,
Vibrant comme l’anche d’un hautbois
Sous la tendre caresse de leurs doigts,
Répétant une mélodie qui crie : encore !
Je les ai rencontrés sur un fil de la Toile.
Ils n’avaient pas besoin de permission
Pour faire vivre leur lumineuse passion.
Et j’ai vu dans leurs yeux, plein d’étoiles.
Le soleil des premiers jours du monde
Etait moins chaud que leur torride amour,
Qui ne craignant pas la lumière du jour,
Laisse dans son sillage un train d’ondes.
Des ondes qui à leur tour m’envahissent,
M’éclaboussant de gouttes de lumière,
Faisant jaillir de mon cœur frileux la prière
Que jamais si merveilleux amour ne finisse.