problème

j'ai des problèmes , qui me colle a la peau depuis bien des années , elle me font tellement mal , que je n'arrive pas a m'en débarrasser , j'essaye pourtant d'y faire face mais avec beaucoup de difficulté

Faut persévérer, ça finira par payer au jour. On tire toujours qqchose des efforts qu'on fait. Bon courage quand même.

COURAGE !

Claude le Zazou a écrit:

j'ai des problèmes , qui me colle a la peau depuis bien des années , elle me font tellement mal , que je n'arrive pas a m'en débarrasser , j'essaye pourtant d'y faire face mais avec beaucoup de difficulté

Tu peux pas nous en dire plus, pour qu'on t'aide d'avantage ? Parce que le soutient moral c'est bien, mais un peu plus de détails pourrait nous aider d'avantage

Je pense en savoir un peu plus sur son problème.

Il y a des choses qui viennent de l'enfance et dont on ne peut pas se débarrasser.

Et l'âge mùr étant venu, tout remonte à la surface. Surtout après certains malheurs.

Encore que tout le monde ne réagit pas de la même façon.

Franck, je pense que tu as un coeur généreux. Tu le montres de façon pudique mais je je le sens bien.

J'ai encouragé Claude à essayer de fréquenter des jeunes parce qu'entre momies, on ne peut guère se parler que d'histoires de bandelettes.

Tu vois ce que je veux dire !

En tout cas, il a eu le courage de venir exprimer son mal-être.

Et j'espère qu'il aura des réponses à ses interrogations. Mais il doit en effet les préciser davantage.

oui , j'ai eu une enfance très malheureuse sitôt le déces de ma mère en 1942, j'avais alors 12 ans , mon père dan la police avais une maîtresse , qui n'a pas hésiter d'abandonner ses trois enfants pour venir cohabiter avec mon père ,celle ci , une femme sans scrupule ,une véritable garce et même plus nous en a fait voir de toute les couleurs , tout pour ses enfants adulterins élever comme des princes , alors que nous enfants du premiers mariage , nous étions mis a par comme des lépreux avec interdiction d'acceder a la table familiale , ou alors nous recevions des coups et privé de nourriture ,nous sèjournions dans une arriere cuisine fermé a clef , l'hiver sans chauffage , et nous devions nous laver avec de l'eau glacer , quand a la nourriture tellement infecte , qu'il nous arrivée de la jeter dans les toilettes ,mai nous somme toujours rester l'honnorable , malgré les privations et les coup que nous recevions de cette femme ou maîtresse de notre père , lui i pour ne pas avoir d'histoire avec elle , ne disais rien , ou faisais mine de ne rien savoir mai jamais il nous a soutenu d'aucune façon , cette situation dura jusque 1947 , ou nous avons mon frère et moi demander a notre père la permission de vivre independant , a suivre

Quand tu plantes des clous dans une planche, si tu arrives à les enlever, il reste toujours des traces dans la planche.
Il faut réussir à vivre avec ces traces le mieux possible.
Si j'ai tout suivi (et que je sais compter) tu as 75 ans, j'espère que d'une part tu as réussi à enlever tes clous, et d'autre part que les traces ne t'ont pas trop gêné. Dans tous les cas, il n'est jamais trop tard pour y arriver.

C'est ce que je lui répète toujours.

Le passé est le passé. Il vient un moment, mieux vaut tard que jamais, où il faut liquider ses comptes avec un passé qui fait mal.

On peut se faire un mal terrible à soi-même tout en empoisonnant la vie des autres, parents ou amis, quand on reste fixé sur les cicactrices qui ne veulent pas se fermer complètement.

Enfin, j'espère que le fait de pouvoir parler de ça ici fera du bien à Claude.

Et qu'il tirera enfin un trait sur tout ça, pour profiter du temps qui lui reste. Et surtout être en paix avec lui-même et le reste du monde.

après le départ de la maison familiale en 1947 il nous a fallus mon frère et moi , trouver a nous loger , avec de la chance , un vieux couple ma louer une mansarde avec un loyer vraiment très avantageux pour l'époque , et j'ai trouvais du travail dans une fonderie , qui consister a remplir le cubilot de gueuses de métal , très dangereux il n'y avais aucune protection , et entre deux fallais couler le liquide en fusion pour en faire des pièces , et les démouler en suites , j'ais aussi travailler en filature et en ferme , c'est là que j'ai appris a traire les vaches et soigner les cochons , après avoir bourlinquer un peu partout , je me suis rapprocher de mon père pour avoir son'autorisation vu mon jeune âge pour m'engager dans l'armer , et a 18 ans je suis partie pour TOULON faire mes classes nous étions en 1949 et là suis embarquer sur le SS COUTOUBIA POUR CASABLANCA au MAROC , puis FEZ ,MEKNES ,et enfinTHAOURISTE , ou de nouveau , j'ai fait mes classes ,et comme on demazndez des volontaires pour l'indochine , je suis parti par OUJDA , et traverser L,algerie et embarquer a ORAN , sur le SS SIDI BEL-ABBES pour MARSEILLE , PARIS et ROUBAIX en permission pour un mois avant d'embarquer de nouveau pour l'extreme orient , a suivre

retour de permission il ma fallu me rendre a FREJUS centre de tout les isoler , après quelques jours d'instruction nous parti pour marseille et embarquer sur le SS CHAMPOLLION ,destination SAÏGON , via BIZERTE PORT SAÏD en EGYPTE , la côte française de somalie ,SRI LANKA ,SINGAPOUR et SAÏGON par le cap st JACQUES , arriver a SAÏGON , on est venue nous chercher en camion , pour le camp PETROUCHKI , ou nous somme rester une semaine , avant depart pour HAÏPHONG TONKIN la nous avons emprunter un train pour HANOÏ ,5heures pour faire 50kilomêtres a cause des embuscades , arrivée nous avons était héberger a la citadelle une semaine environ ,avant d'emprunter un avion pour rejoindre NGHIA-LO , au 1er bataillon THAÏ , a suivre

Claude, ton histoire et le fait que tu la racontes montrent à quel point tu est quelqu'un de courageux !

NGUIA-LO HAUT TONKIN

accueilli a notre descente d'avion par des anciens presque en fin de campagne , ceux ci nous conduisirent chez le commandant du poste , qui nous souhaita la bienvenue et nous indicat l'endroit de notre cagna pour nous reposer et passer la nuit , et nous somme sortie mes camarades et moi au village , endroit assez pittoresque ou pour la premiere fois nous avons eu affaire a des villageois THAÏ , la region très montagneuse et la brousse , puis les rizières avec les bûffles , et la forêt vierge infectér de sangsues et ou grouille toute sorte de bestioles scolopendre et serpent ,et même des tigres , le lendemain matin très tôt , un ancien vint nous reveiller , pour prevenir , vous parter dans 20 minutes en direction de CAVINh , a une centaine de kilomêtres par les pistes et la traversé des rivieres a gué ou nous devions nous arrêter de temps a autre a cause des embuscades , puis nous somme arrivée au premier poste de COG-BANG ou on nous accorda 10 minutes de repos

EN ROUTE POUR BAKHE


après quelques minutes de repos , nous avons repris la piste très accidente a cause des précipistes et sémé d'embûche ou les mules un peu trop charger risquer de chuter dans le vide et après trois heures de route nous somme arrivée au poste de BAKHE , poste situer sur un piton a800 mêtres d'altitude , là nous avons fait une halte pendant 20 minutes , puis nous - nous somme remis en route pou CAVINH par la montagne escarper et très dangereux a cause des embuscades répeter , nous étions exténuer de fatigues a près plusieurs heures de piste nous somme arrivée enfin au poste de CAVINH l'homme de tête siugnala notre arrivée par quatre coups de fusils seul moyen de ralliement , encore quelques cent mêtre et nous somme arrivée , tout nous attendais pour nous souhaiter la bievenus , aucun officier ne porter de galon nous dûment nous prèsenter au garde a vous par notre nom , chacun notre tour.

a cavinh , nous fûment accueillies avec joie après avoir pris le pot de bienvenu , puis on nous indicat l'endroit de nos caînhas respective pour dormir , le lendemain matin , on vint nous reveiller a 5 heures pour participer a l'accoutumance au feu , qui consister , a atteindre une cible sous un feu très nourri d'obus de 81 et de rafale mitrailleuse , quand a nous , nous devions patauger dans la boue de la riziere pour atteindre notre buts, nous sommes sortie de cette enfer sales comme des poux après nous êtres nettoyez et pris un copieux repas , nous avons eux quartier libre , si l'on peu dire , recupérer les coolis largué par un junker 52 et surtout le fut de tafia ou rhum ,ou tous nous dument prendre part a la dégustation dans un verre remplie de rhum du sucre et le tout flambé après ça les plus faibles peuvent aller dormir , le lendemain , je fût muter au poste de BAKHE situer a une trantaine de kilomêtre , ou pour la premiere fois j'ai participais a une embuscade ou nous avons eu deux morts de notre côter et une dizaine chez les viets, a suivre

Mais à part ce qu'on en sait déjà, tu ne nous as toujours pas raconté ce que tu mangeais et comment tu passais la nuit (sur quoi tu dormais).

Caliméro a écrit:

Claude, ton histoire et le fait que tu la racontes montrent à quel point tu est quelqu'un de courageux !

Oui et on va le laisser raconter toutes ses guerres.

Vu qu'il n'aurait pas eu l'idée de partir ainsi s'il avait été bien à la maison.

SUITE DE MON HISTOIRE

le poste de BAKHE n'était pse de tout repos , car nous participions a toute sorte d'operation armé en brousse ou la plus par du temps nous tombions en embuscades sur des éléments isolés , ou nous récupérions des armes de touts sortes abandonnés par l'adversaire des bombes particulierement qui nous était destinees ou nombreux de nos camarades fûrent tuer par des bombes pieger , il nous arrivée aussi de faire des prisonniers , nous sortions très souvent la nuit pour faire des embuscades dans la jungle jusqu'au petit matin , il était très rare d'avoir une journée calme , à suivre

DEPART DE BAHKE

nous étions tous volontaire pour faire des sortie de nuit , qu'il fallus tirer au sort , certain de nos camarades avais pris l'habitude de s'habiller a la façon des viets pour faire des sorties de jour comme de nuit , et l'un deux fût tuerd'un coup de pistolet par un sergent qui sans le savoir , l'avais pris pour un viet mine , c'était un homme courageux et volontaire , il était de valenciennes et libérable , devais embarquer quelques jours plus tard pour la france , c'est avec le coeur gros que nous l'avons enterrer avec les autres tuer dansdes embuscades dans un cimetier approprier près du poste ,huit jours plus tard je fût muter au poste de COG-BANG , ou nous n'étions plus que quatre pour tenir le poste et deux sections de tirailleurs partisants ralliers .a suivre

la vie en poste , nous avions aussi des problèmes d'encadrements pour les supplètifs , fallait les armer et surtout les nourrir , il ny avais guère de différence entre les indigénes pour la question nourriture , le riz était le plas préfére avec soit du buffle , ou du poisson que nous allions nous même pécher a la grenade , faut dire que les indigénes mangent peut , mai très souvent additionner d'extrait de poisson sécher pousse de bambou , du rat de riziere et même du chien , quand a nous , nous arrivions quand même a améliorer notre ordinaire avec les produits des Méos venues des montagnes qui nous rapporter des produits frais , petites tomates poulet des oeufs et du cochon et de temps antants un de nos tirailleur tuer un mulet par peur ,nous avions également de la moru sécher qui arrivée troper par avion ( jeter par la portiere de l'avion dans des sacs sans parachute) que nous allions chercher parfois embourber dans la riziere , nous avions de la poudre de lait , du beurre en boite , tu vin , et de temps en temps un petit fût de rhum , quand au cigarette nous en touchions comme nous en voulions , parfois 75 paquets tout les quinze jours , a suivre

je t'interromp pour une question :
as-tu déjà raconté tout ça à qn et/ou à un spécialiste ?

christian , j'ai toujours le portrais de ton frère ROBERT , un garçon que j'ai connu en indochine comme un homme très courageux avec beaucoup de qualité et surtout un ami très sincére , chose que l'on ne vois plus guère maintenant ,je vais probablement te faire mal en te rappelant des souvenirs , ton frère ROBERT a garder une place dans mon coeur a jamais , nous les anciens d'indochines ,nous avons était bafoué par bien du monde , qui depuis ses gens là on retourné leurs vestes , excuse moi

non personne ne connais mes aventures , c'est un peu une parti de moi même et de tout ceux qui ons souffert et salient par des gens inconsciants , alors que nous avons fait notre devoir alors que d'autre comme monsieur BOUDAREL , qui commissaire chez les viets , et maître a la sorbonne ,a fait souffrir nos prisonniers et regarder lesviets roués de coups mortel au prisonnier qui n'avais plus de force pour travailler , et sont morts sous les coups ,

je ressant toujours en moi cette aberration et mesquinerie de ses gens sans scrupule qui nous insultérent d'assasin et de féneants a la descente des transport de troupes a marseille nous étions des tueur d'enfants et de femmes que certain inconsciemment nous disais , j'ai ressenti cette haine plus d'un ans après mon retour en france ,et dans tout lieux de mon travail , et même a mes début a la S N C F , , maintenant ,j'ai presque 50 ans de porte drapeau , et toujours fier de le porter

merci a toi josiane de m'avoir permis d'étaler mes souvenirs sur ton forum , heureusement , j'ai une mémoire terrible j'ai encore bien des choses a conter , et ne suis qu'au debut

dans mon recit,au depart de BAKHE, j'ai omis de signaler un détail très important , j'avais était désigné pour suivre les cours d'infirmiers au dispensaire ou hôpital de GNHIA-LO ,le jour de mon départ, il ma fallu accompagner le reste des troupes de TCHANG-KAI- SHEK refouler a la frontiere de YEN-BAY a l'avénement et l'arrivé de la prise de pouvoir de MAO TSE -TOUNG ou il furent desarmé ,et accompagné vers NGHIAlo par un bataillon de tabord marocain encadré par des officiers français et chinois , arrivé a NGHIA-LO , le docteur SUQUET avais pris soins de faire faire des baflans en bambou pour passer la nuit , le lendemain matin apres avoir enterrês leurs morts , il furent acheminer vers SON-LA , et embarquer a HAÏPHONG pour rejoindre FORMOSE ,a suivre

Ben dis donc, tu es un musée vivant de cette guerre pourrie comme toutes les guerres.

Je suis impatiente de connaître la suite.

Que de souvenirs qui ont dû empoisonner ta vie.

J'ai l'impression que quand on a connu des choses comme ça, on devient "dur" et fermé sur soi-même.

Je me rappelle certains récits de soldats américains qui ont fait la guerre du Vietnam.

Beaucoup en sont revenus complètement démolis dans leur tête si ce n'est dans leur corps.

En fin de compte, Claude, tu as eu de la chance de rentrer en France sans trop de dégâts et de retrouver un bon job.

Au fil de ton récit, j'ai l'impression que ton âme se soulage.

Je t'encourage donc à continuer ce que tu as commencé spontanément.

Rapelle-toi : c'est un forum d'amis ici et d'entre-aide.

Rappelle-toi aussi que quand on essaie d'aider les autres, c'est aussi à soi-même qu'on fait du bien.

Et c'est une remarque que je fais pour tout le monde.

Non, je ne moralise pas ! J'expérimente depuis longtemps ce que je viens de dire.