Pièce de théâtre : Tremblement de terre - Acte I

Ah, ciel, qu'arrive-t-il ?

Je sens le sol bouger sous mes pieds et j'entends un grondement plus fort que le tonnerre de l'orage le plus violent que j'aie jamais subi.

Maintenant, un bruit de miroir qui vole en éclats et boum, c'est comme si une pierre venait de tomber !

J'y suis : c'est la petite armoire de la salle de bain qui vient de se décrocher du mur. Le pavement doit sûrement être fêlé.

Zut, la procelaine brisée : la vaisseille du petit-déjeuner vient de glisser de la table de la cuisine qui s'en va, comme un bolide, rejoindre la porte.

Ouïe, ouïe, maintenant c'est moi qui suis par terre, avec mon portable à la main, vu que je m'apprêtais à téléphoner à ma mère..

Ah, ça fait mal - je crois que je me suis cassé une jambe.

Le lustre vient tout juste de dégringoler. Je l'ai échappé belle. Juste le temps de me déplacer en rampant. A quelques centimètres près, c'était ma tête qui aurait pris l'impact.

Mais ça continue .... maintenant, c'est la garde-robe qui vascille dans la chambre.

Et des morceaux du plafond me tombent sur la tête. La poussière m'aveugle.

Au secours !

Heureusement, le portable n'est pas cassé.

[Ô sole mio .... ] Arf, cette musique quand j'allume ce portable ! C'est bien le moment.

Allo, Polichinelle, mon ami, je suis en difficulté [gros sanglots]. Je vais essayer d'avertir le maire. Rapelle-moi si tu peux. [raccroche et forme le numéro du Maire]

Allo, Monsieur le Maire, êtes-vous au courant de la situation ? Faites quelque chose !

[Raccroche et s'évanouit].

Arf, il n'y a plus personne au bout du fil. Je vais laisser un message. Pourvu qu'elle ne soit pas morte, ça ne ferait pas mon affaire.

En attendant, je lance la sirène pour demander à la population de sortir des bâtiments.

[Huuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu]

Mon adjointe contactera les services de secours.

[Pianote sur le clavier de son portable] Allo, Amour, vous avez sûrement senti qu'il se passe quelque chose

Oh que c'est embêtant, j'allais juste partir en vacances.

Mais je compte sur vous pour faire le nécessaire .....

[S'éponge le front et raccroche - va se servir un verre de whisky].

Ah, quel enfoiré, ce maire ! Il ne m'a même pas laissé le temps de répondre.

Comme d'habitude, tout le sale boulot est pour moi.

Ok, je le fais.

[sort son fichier d'adresses et contacte les services de secours]

Allo ... les pompiers ? la protection civile ? la police ? le centre médical ...

Bon, ils vont arriver.

Ils sont tous morts, pour qu'ils ne viennent pas voir si ça va chez moi ?

Il est dur d'être seul à la maison.

Maintenant, la batterie de mon portable est à plat et je ne trouve plus le chargeur dans les décombres. Et puis, je ne suis pas sûre que l'électricité fonctionne encore.

Tous des égoïstes ! Ils vont me laisser périr.

Mais, j'y songe : les enfants et les ados à l'école ! J'espère qu'ils auront eu plus de peur que de mal.

Il faut absolument que je me traîne dans la rue pour appeler.

[Rampe en grinçant des dents à cause de sa jambe qui la fait atrocement souffrir et réussit à ouvrir la porte et à se traîner sur le trottoir]

Il y a un tas de gens dans la rue mais personne n'a l'air de voir que je suis mal en point.

Je dois être transparente. Suis-je encore vivante ? Suis-je déjà un fantôme.

Ah, je ne crois pas ! La douleur est bien là dès que je fais un mouvement.

[S'évanouit encore de n'en plus pouvoir]


[Hors jeu, j'espère que je ne vais pas jouer cette pièce toute seule sinon, je vais devoir me faire des tas de multis - le principe est pourtant simple : on écrit normalement ce qu'on pense et on met entre [] ce qu'on fait.]

[Tapote sur son portable]

Amour, où en sont les services de secours ?

Vous devez me tenir au courant. Il faudra évaluer les dégâts.

Ciel, j'espère qu'on ne va pas devoir payer trop d'indemnités aux victimes.

AMOUR, répondez.

Ici unité premier secours 414... toutes nos equipes sont deja en route pour des demandes urgentes... svp laissez vos coordonnées, nous traiterons votre demande aussitôt que nous le pourrons...(il raccroche ;
--Ah! M... alors, çà va de pire en pire, plus rien de dispo, et les appels qui continuent toujours... comment faire?on ne peut pas les laisser sans secours...

..... Il tape un nouveau numero,... M... M... M... la ligne est coupée...
A l'interphone: Jeannot, appelles la prefecture par radio, on n'a plus de lignes avec eux... Dis leur qu'on est saturé et qu'ils trouvent une solution d'urgence , il faut obtenir des unités soit de l'armée soit de la securité civile, soit faire appel aux autres centres voisins... fais vite , il y en a qui sont trés mal en point....

5 minutes plus tard:

Jeannot? le prefet ? il t'a dit quoi? Qou?............ Non mais çà va pas non!
On peut pas couper les gars en trois ou quatre pour les envoyer sur différents endroits... MMMMMMMM... Ils sont tous pareils... demmerdez vous... nous on peut rien....

Allo? les services du genie militaire? ah enfin , c'est pas trop tôt! vous dormiez ou quoi? Vous êtes où? ah! bloqués par une faille de 3 metres de large en plein sur le periph? Ah M... manquait que çà, bon, vous avez combien de vehicules? dix? bon et combien d'hommes? centtrente? non? deux cent trente? ah bien , alors vous revenez par le boulevard Joffre, sur 200 metres, vous prenez le cours georges sand à droite, puis premiere à droite ... ok? et vous me rappelez... Ok.
Il raccroche , s'éponge le visage , et revient en ligne...

Allo, la Croix Rouge, c'est le sentre de secours des pompiers ... oui! ...Oui! vous pourriez nous envoyer du monde? on n'a plus rien de disponible , et y a au moins 300 victimes à la citée labrousse... il y a des unités deja sur place mais pas assez... oui! le genie arrive mais ils ont du mal à passer... ou! vous nous envoyez 3 ambulances? ok merci..
ouf...
A suivre...

En tant que maire de vlllage, j'apprécie toutes les initiatives. Merci d'avoir fait tout ça quand mon incapable d'adjointe n'y arrivait pas toute seule.

Et je vois que tu fais tout ton possible. Tu auras une médaille pour ça. Je vais d'ailleurs te donner un grade.

Merci mais la préfecture doit être débordée. Ils ont assez à faire ailleurs avec toutes les inondations !

Et par malheur, mon chef des pompiers vient de partir en vacances. Il venait juste d'être nommé. Et je ne peux pas le rappeler.

J'espère qu'il sera là quand il faudra reconstruire.

Et je pense que la Croix-Rouge est débordée parce que le tremblement de terre aura sévi ailleurs aussi.

Tous ces types des secours (femmes comprises s'il y en a) devraient arriver bientôt.

Le génie militaire va avoir fort à faire !

Mais si tu voulais bien t'occuper toi-même de mon amie Ramsès que je ne peux plus joindre au téléphone, ça me ferait bien plaisir.

Je suis inquiet à son sujet.

Merci pour elle !

Ce n'est pas vrai ! Ils vont me laisser crever ici !

Je peux à peine parler : j'ai avalé des poussières de plâtre.

Mes cheveux déjà gris avant ces événements sont maintenant carrément blancs et mes vêtements déjà élimés par l'usage durant des ans sont maintenant en loques.

Ah, pourquoi ne puis-je crever dans l'instant et éviter ainsi d'infernales souffrances ?

Zut, je ne suis pas Victor Hugo. D'où me viennent donc ces pensées qui ne cadrent pas avec ce que je subis.

Ma mère, pourquoi donc m'as-tu mise au monde pour que je risque de périr ainsi malmenée par les tremblements d'une terre qui me devient de plus en plus étrange ?

Vais-je seulement arriver à me traîner loin de cet endroit qui menace de s'effondrer ?

Je dois survivre, ne fût-ce que pour ce bâtard de maire qui est le seul fils que Jupiter mon maître m'a accordé.

Gredin, bandit, brigand ..., il est tout çà mais tellement cher à mon coeur...

Va, tu ne perds rien pour attendre et les autres non plus.

[Ramsès essaie de se relever mais c'est impossible - la douleur est trop forte]

Monsieur le Maire, j'ai un mauvais pressentiment.

Tous les poils de mon corps se hérissent. Vous ne sentez pas que Ramsès est en danger ?

En tant que petite femelle minuscule, je ne peux pas faire grand chose. Je suis juste bonne à répondre au téléphone.

Et la terre qui continue à trembler.

J'ai peur !

Je suis ... ouf ... enfin sur le .. ouf ..trottoir ...

[Ramsès fait blit]

Mais ma ptite Dame que faîtes vous là, allongée sur le seuil de votre maisonette ?

Ah, je vois... Il faut dire que ça ne ressemble plus à une maisonette maintenant... je dirais plutôt que ce bidule est un... un tât de décombes.

Mais dîtes moi, vous avez une assurance au moins ? Franchement je n'aimerais pas être à votre place : devoir payer tout ces murs et tous ces appareils... ah là là !

Enfait, je voulais vous annoncer qu'hier j'ai... eh ! mais pourquoi vous êtes toujours par terre ?

Madame ? Eh oh ! [fait un mouvement de main devant le visage de la victime]. Non de non ! Mais elle ne bouge plus !

A L'AIDEEEEEEEEEEEEEEEE ! A L'AIIIIIDE !!! IL Y A UN FUTUR MORT ! BON SANG ! Mais personne n'arrive ou quoi !

[réfléchit un instant, se gratte la tête tout en gesticulant de tous côtés pour trouver une solution. L'idée semble atterrir.]

Désolé ! je vais devoir vous porter ! [tente de soulever Ramsès. Le poids est tellement intense qu'il est impossible de la soulever.]

Grrrrrr ! Les gens ne pensent plus à faire leurs besoins le matin, de nos jours.

[Attrape Ramsès par la cheville, et la tire en direction de l'hopital le plus proche, non sans un certain mal]

[aux urgences]

" J''ai trouvé cette dame, sans connaissances, je ne sais pas si elle vit encore ! "

[le Médecin débordé!)]

" Bon merci ! poussez-vous s'il vous plait !
laissez la respirer "

[le Médecin verifie si la dame est en vie, puis débordé, s'adresse à une infirmière.]

" Elle respire ! Essayons de lui trouver un place dans le couloir !
Mademoiselle, mettez la sous perf, et vérifiez si elle est fracturée, ou
si vous voyez des traces de sang, ou des plaies ! Allez! Allez! nom de Dieux!

[le flot de bléssés ainsi que le son angoissant des sirènes et quasi incessant. Médecins, infirmiers(ières) courrent dans tous les sens, et il
est bien évident que l'hopital est plus que saturé. De temps à autre, de
petite secousses font vibrer les vitres et le sol sous nos pieds ! ]

[ la petite Dame se réveillant ]

" Mais qu'est ce que je fais la ? Ou suis-je ? ... Que ce passe t'il !
Ma tête ! .... Dieux que j'ai mal à la tête ! Et mon chien! Ou est mon chien ?! ..."

[ L'infirmière qui l'oscultait ]

" Vous ètes bléssée Madame, ne bougez pas s'iil vous plaît !
On va s'occuper de vous! Ne vous inquiétez pas ! Ca va aller ! "

[L'infirmière s'en va, soudainement, appellée à la rescousse par un confrère, qui semble totalement paniquer, et quelque peu perdre son sang froid ]

[descendant de l'avion]
Mon dieu, c'est pire que ce que l'on ma raconté ! Heureusement que l'aéroport fonctionne encore, sinon je n'aurai pas pu interrompre mes vacances et venir ici.
"M. le chef des pompiers, le Président vous demande en personne d'aller aider les secours dans la capitale !"
"Dites lui que je n'ai pas le temps, il y a bien plus important. Rassemblez les hommes encore disponible et foncez aux Villages des Amis de Ramsès voir si tout va bien, je vous y rejoins dès que je me suis assuré que le Village sympa des Bo Claviers n'a pas été touché."
Bon, apparemment de ce côté tout va bien, donc en route vers l'épicentre, lieu où les dégats doivent être les plus terribles...le Village des amis de Ramsès ! ... Je n'arrive à joindre personne là bas, pourvu qu'il ne leur soit rien arrivé

[Ramsès, toujours allongée sur un méchant lit dans un couloir où règne la plus grande agitation, essaie en vain de se lever.]

Ciel ! Comment suis-je arrivée ici ? Mais pourquoi ai-je si mal au dos et au bas du dos ?

[Pudique, elle se refuse à nommer tout haut une des parties les plus charnues de son individu.]

Ah, ça y est : je me souviens ! Quelqu'un a saisi une de mes jambes et m'a traînée sur le sol. Il est vrai que je suis relativement pesante. Comment aurait-il pu faire autrement ?

Ouïe, j'ai l'impression d'être passée sous un rouleau compresseur. Et ma pauvre robe, la dernière à peu près convenable que je possédais encore. Dans quel état elle est !

INFIRMIERRRRRRRRRRRRRRR, qu'on m'apporte un téléphone. il faut que j'arrive à joindre le maire.

[L'infirmier n'a pas entendu tellement il y a du bruit dans ce couloir mais quelqu'un met dans la main de Ramsès un téléphone portable.]

Ah, c'est vous qui m'avez amenée ici, je crois et vous me sauvez une deuxième fois la vie. Grand merci.

[Elle s'active nerveusement à composer le numéro du Maire.]

Alors, Monsieur le Maire, toujours aussi incompétent ? Lors des prochaines élections, vous allez voir de quel bois je vais me chauffer !!!!! .... Pas de mais ....

Grouillez-vous ... il y a sûrement encore des gens en difficulté.

Êlle raccroche.]

[Le Maire est très secoué : Ramsès ne lui a pas laissé placer un mot pour sa défense.]

Quelle furie ! J'ai pourtant fait le nécessaire pour rétablir le téléphone. Je n'ai que deux bras ! (lol, deux pattes avant). J'ai beau courir vite, je ne peux pas être partout à la fois.

[Il compose le numéro de téléphone du commandant des pompiers en espérant arriver à le joindre.]

Toujours rien ! Pourtant, il a bien dû avoir des nouvelles par la radio. Il devrait donc déjà être rentré.

AMOURRRRRR ! Vous dormez ? Trouvez-le moi en vitesse, ce @*~+!+##! (censuré) de commandant des pompiers.

[Entre ses dents : je vais t'en faire voir, moi, espèce de malotru. Puis, avec un sourire suave ....]

A vos ordres, Monsieur le Maire. Tout de suite.

[Se dirige, sans trop se presser, vers son bureau, en ondulant des hanches et tirant sur sa juge trop courte.]

Voilà, Monsieur le Maire, j'ai enfin réussi à joindre le chef des pompiers.

Il vient d'arriver et est très inquiet. Quoique soulagé parce que les bo claviers n'ont apparemment pas souffert du cataclysme.

Vous dites qu'il est égoïste ? Meuh non ! C'est qu'il a là-bas toute sa famille et la plupart de ses amis.

Maintenant, je voua laisse. Il vous dira bien lui-même ce qu'il compte faire pour maîtriser la situation.

[Arrive sur les lieux du désastre]
Put(bip)! Mais c'est la zone ici. Il ne reste presque plus rien de la mairie. Bon, avant de passer à l'hôpital dans lequel Amour m'a dit se trouver le maire ayant trouvé Ramsès II (peu de gratitude paraît-il, sûrement le choc de l'évènement), je dois aller voir l'état dans lequel se trouve l'école. Espérons que tous les enfants s'en soit sorti. Pourquoi ce n'est pas arrivé un dimanche !? (quoique, j'aurai eu du boulot à l'église)

[sur ce, le maire fille vers l'école, complètement angoissé à l'idée de ce
qu'il va trouver sur place. Sur la route, il se rend compte que les dégats ne
sont visiblement pas trop importants]

" Tout et debout !.... nom de D.... ! tout est debout! ... Pfouuu ! "

[Il arrive en vue de l'école, totalement détruite.]

" L'école ! mais ou est l'école ! Ho non! ... ce n'est pas possible ! ce
n'est pas possible ! "

[il se gare en freinant brusquement, sort de sa voiture et cours vers
un groupe de personnes: pompiers, policiers, badeaux, enfants errants
dans un climat de panique évidente. Voyant une des maîtresses]

" Que s'est-il passé! Les enfants ! .... Sont-ils sains et saufs ? ..."

[La maîtresse]

" Rassurez-vous, Mr le Maire. Nous avons pu évacuer le batiment à
temps, et regrouper les enfants dans la cour. Ils sont choqués, mais
imdemmes! "

[arrive à l'école et appercoit le maire]

"M. le maire, enfin ! Comment vont les enfants ?"
Le maire me résume la situation. Apparemment, c'est sur le site scolaire que les dégats sont le plus important mais fort heureusment, aucune victime n'est à déplorer. Il m'informe également que Ramsès II se repose à l'hôpital après avoir failli périr étouffée sous les décombres de sa maison.

"Bon, et bien je pense que le mieux est d'organiser une réunion dans le parc municipal. On sera plus à l'abri à l'extérieur en cas de réplique. Heureusement que l'on est au mois de juillet !"

[Comme pour confirmer mon sentiment de prudence, à peine ais-je fini ma phrase qu'une nouvelle secousse se fait sentir...]

"The big one" ?

Ca tremble de plus en plus fort et ce qui reste du pignon nord de l'école s'écroule sur le préau.

Heureusement qu'il n'y avait personne dessous !

"M. Le Maire ! Pour la réunion, ça peut encore attendre un peu. En attendant, essayons de voir si il y a des victimes sous les décombres des bâtiments détruits.

Le chien de Ramsès n'est-il pas dressé pour retrouver des hommes ensevelis sous des amas de béton et de ferrailles ?

Au fait, il est où ce chien ? Avec sa maîtresse ?"
Bizarre que personne n'y ait encore pensé

A ce moment, on entend un aboiement étouffé dans le lointain...

[Hors jeu, message de Ramsès : le comique de la situation vient du fait que le maire est un chien, nommé comme tel par l'admin-fondateur du Village et comme Ramsès l'a dit, on verra lors des prochaines élections municipales - un peu d'humour ! On a vu pire]

[Le maire entend en effet aboyer et ça se rapproche. Mac n'a pas vu que le maire, qui porte son écharpe tricolore, a une allure bizarre, avec sa fourrure et sa queue en panache. Il a été trompé parce que ChienRamsès parle !]

Wouw, c'est mon frère Rex - mon bien-aimé frère jumeau que je n'ai pas vu depuis plus de quatre ans et demi!

Toi qui as gardé ta nature de chien, tu vas nous être utile ! Comment n'ai-je pas pensé à essayer de te retrouver. Tu m'as tellement manqué. Tu me raconteras ta vie plus tard.

Pour l'instant, je vais te demander d'aller à la recherche des gens dans les ruines. Moi, ici, je dois faire face à d'autres tâches. Et essayer de calmer cette enragée de Ramsès qui s'emporte tout le temps sur moi.

Si tu fais tes preuves, tu pourras faire partie de la brigade canine que je compte mettre sur pied quand le calme sera revenu. Gamelle garantie ! Et le plein de caresses.

[ChienRamsès se tourne vers Mac.]

Cher Monsieur, c'est la providence qui vous envoie !

Comme mon commandant des pompiers est un peu débordé, pourriez-vous accompagner Rex ?

[Note : Rex est vraiment le frère jumeau de Ramsès ici nommé ChienRamsès et chien de Ramsès II - on ne pouvait pas les distinguer l'un de l'autre à l'âge de deux mois.]

Je veux sortir de ce p... d'hôpital.

Le maire est foutu sans moi. Et je veux savoir dans quel état est ce Village.

[Trop faible encore, elle s'évanouit une fois de plus.]

Pas de problème ChienRamsès !

Excusez ma méprise.

Si je peux me rendre utile, ce sera avec plaisir.

Où allons-nous ?

"M. le Maire, le mieux est d'aller chercher Ramsès II à l'Hôpital, même affaiblit, la momie pourra nous être utile, elle connaît votre frère mieux que quiconque. De plus on ne sait jamais, ses bandelettes de grandes qualités pourraient nous aider à sortir les éventuels blessés car nous sommes à court de cordes"

"Bonne idée, cette vieille bracnhe doit avoir repris ses esprits"

"Bon, je file l'hosto la récupérer, de votre côté, commencez à organisez les secours ici"

[démarre en trome, câle, redémarre en trombe et part en faisant hurler la sirène de pompier]

[A l'hôpital - Ramsès ouvre un oeil ...]

Ah, ça, mais que fais-je encore ici ?

Il faut que je trouve Rex. Mais où est donc passé ce chien ?

Il y assez d'un fainéant dans la famille !

[Elle se relève péniblement en se tâtant pour voir si elle est bien entière. Soulevant sa robe en piteux état ...]

Par Râ, qu'est-il donc arrivé à mes bandelettes ?

Infirmierrrrrrrrr ! Conduisez-moi à la pharmacie. J'ai besoin de nouvelles bandelettes.

En outre, il en faudra aussi pour panser les blessés au-dehors.

Pourvu que les stocks ne soient pas trop bas !

[Elle clopine en s'appuyant sur le bras de l'infirmier.]

Bon sang, il est long ce couloir ..... Arf, que cet ascenceur est lent.

Infirmier, vous pouvez me laisser. Vous voyez bien que j'ai retrouvé tous mes esprits.

[L'infirmier s'empresse partir, sans demander son reste.]