Déontologie des journalistes

Dans le sujet "Que lisez-vous en ce moment ?", Polichinelle a posé la question de savoir comment un journaliste doit réagir face à certains événements dramatiques.

Faut-il tout révéler ? Que faire quand on sait que la vie de quelqu'un est en danger mais qu'il y a un secret à respecter ? Etc.

Les journalistes (ps j'adore le journalisme) doivent revenir à l'essence de leur métier, informer correctement, dévoiler des faits cachés au public...et non pas rechercher le scoop à tout prix. (un peu comme la télé, qui ne vise que l'audimat aujourd'hui alors qu'elle n'a pas été conçu pour ça). Ne pas tronquer les infos, mettre le morceau de phrase qui l'arrange etc.

Un point important me chagrine. Je suis évidemment pour le secret pro, mais celui des journalistes (divulgation des sources) doit pouvoir être brisé plus facilement (du moins lors une procédure judiciaire lol). Il est actuellement plus protégé que celui des médecins ou avocats ou toutes les autres professions.
Il faut que le pouvoir arrête le pouvoir, c'est bien connu, et actuellement, le 4ème pouvoir (les médias) n'a rien pour être arrêté, et on ne peut malheureusement pas compter sur son auto critique proche du zéro.

M'enfin, comm d'hab, ça reste mon avis.

Perso je pense que le journalisme, comme la langue d'Esope, peut être la pire comme la meilleure des choses.

Le public a le droit d'être informé sur tout élément pouvant affecter sa vie quotidienne et même sa vie à plus long terme.

Je vise ici en particulier les problèmes d'environnement.

Mais quand il s'agit de tracer une enquête sur des crimes de sang, je trouve que la presse - tous media confondus - doit avoir un devoir de réserve pour ne pas risquer d'entraver le travail des forces de police et aussi pour que le public ne panique pas.

Les journalistes, dans les cas de crise grave doivent encore plus que jamais garder la tête froide (dans ce sens, on leur demande de l'héroïsme). Pour informer sans déformer et en ayant en tête le fait que les gens se raccrochent aux nouvelles.

Et aussi que toute vérité n'est pas bonne à balancer sans plus dans le public. La vérité, si ça se peut, finira toujours par se faire connaître.

Maintenant, je ne sais pas comment c'est en France, mais en Belgique, c'est la Cour d'assises qui connaît de certains faits journalistiques. Je trouve ça absolument excessif.